Comment les histoires influencent-elles la pensée humaine ? Comment pouvez-vous utiliser le storytelling pour intéresser votre audience ?
Décryptons ensemble les émotions et pensées engendrées par les histoires, pour apprendre à tirer parti du storytelling dans votre stratégie marketing.
👉 Consultez l’infographie de Quicksprout sur le l’implication et la persuasion de vos lecteurs à travers le storytelling.
Le storytelling, pour capter l’attention
Le cerveau humain est très réceptif aux histoires.
Les histoires représentent 65% des conversations dans notre vie quotidienne. Cela fait plus de 40.800 ans que les Hommes communiquent en se racontant des histoires.
Le storytelling signifie raconter une histoire dans un objectif de communication. D’un point de vue marketing, le storytelling consiste à utiliser le récit dans votre communication publicitaire.
Le principe du storytelling est donc d’utiliser une histoire plutôt qu’un plan rédactionnel classique avec des arguments de vente pour vos produits/services. Cela va capter l’attention de votre lecteur, susciter ses émotions et même favoriser la mémorisation des informations communiquées pour finalement l’inviter à l’acte d’achat ou en tout cas crédibiliser votre marque. Il peut s’agir aussi bien d’histoires réelles que d’histoires imaginaires en lien avec vos produits/services.
Comment le storytelling influence-t-il les décisions de vos lecteurs ?
Nos expériences nous permettent d’établir des relations de cause à effet. Elles nous poussent à agir et à penser en conséquence.
Raconter des expériences utilisateurs ou des histoires à travers vos storytellings influencera donc vos lecteurs à prendre des décisions d’achat.
Pour cela, pensez à susciter l’émotion de vos lecteurs dans vos storytellings ! Cela aura un impact sur leur décision finale d’achat et suscitera davantage leur intérêt sur votre marque.
Selon Uri Hasson de l’Université de Princeton, le cortex insulaire d’une personne qui raconte une histoire et celui de la personne qui l’écoute peuvent se synchroniser. Le conteur et l’auditeur ressentent alors les mêmes émotions en partageant cette histoire.
Le cortex insulaire est la partie de notre cerveau qui nous aide à relier les émotions aux expériences en utilisant par exemple l’inspiration, la douleur, la joie, le dégoût ou la peur.
Comment susciter l’intérêt grâce à votre storytelling ?
1. Engager les lecteurs en utilisant des métaphores
L’expérience :
En février 2012, les recherches de l’université d’Emory d’Atlanta aux Etats-Unis ont porté sur l’effet des métaphores sur les activités du cerveau. On distingue ainsi deux groupes :
- Dans le premier groupe, les personnes lisent des phrases porteuses de sens comme : “le chanteur a une voix plaisante, il a des mains puissantes”.
- Dans le second groupe, les personnes lisent des métaphores comme : “le chanteur avait une voix de velours, il avait des mains coriaces”.
Les résultats :
Les zones activées dans le cerveau sont différents en fonction des phrases utilisées.
Pour le premier groupe, l’aire de Broca et de Wernicke sont actives. Des aires qui aident à traiter et comprend le langage.
Dans le second groupe, le cortex sensoriel est actif. Les phrases renvoient à des émotions et sont donc plus efficaces.
N’hésitez pas à sélectionner soigneusement des métaphores et à les intégrer dans votre storytelling. Votre audience pourra ainsi s’impliquer émotionnellement dans votre récit, qui aura donc plus d’impact.
2. Eveiller les sens grâce aux champs lexicaux
L’expérience :
Dans une étude de 2006 réalisée en Espagne, les participants lisent à haute voix deux séquences de mots. Pendant ce temps le cerveau du patient est analysé grâce à une IRM.
- Pour le premier groupe, les mots sont « chaise » et « clé ».
- Dans le second groupe, les mots font appel à des sens : « parfum » et « café ».
Les résultats :
Les deux zones du langage (Broca et Wernicke) sont activées pour les deux groupes, mais dans le deuxième groupe le cortex olfactif primaire entre en action.
Faites appel aux sens de vos lecteurs lorsque vous rédigez votre storytelling. En ressentant vos mots, les consommateurs y porteront inconsciemment plus d’attention.
3. Susciter le mouvement avec des verbes d’action
L’expérience :
Véronique Boulenger est une scientifique cognitive du Laboratoire dynamique du langage situé en France.
Elle a scanné les cerveaux des personnes qui lisaient les phrases suivantes :
- « John saisit l’objet »
- « Pablo frappe le ballon »
Les résultats :
Elle a alors pu constater que la zone du cortex moteur était active chez les personnes lisant la seconde phrase.
Utilisez des verbes d’action pour activer le cortex moteur de votre audience, capter son attention et l’inciter à agir suite à la lecture de votre communiqué.
4. Eviter les mots trop communs
Les scientifiques ont pu identifier quelques mots devenus si familiers qu’ils ne sont plus traités comme des informations, mais uniquement comme des mots.
La liste des mots suivants ne déclenche ainsi plus aucune émotion chez de nombreuses personnes :
- Une rude journée
- Maladroit
- Je ne vais pas mentir
- Responsable
- Proactive
- Créatif
Il est préférable de ne pas utiliser des mots et expressions qui sont trop communément employés dans votre stratégie marketing.
Pour conclure
Si vous n’utilisez pas encore le Storytelling dans votre stratégie marketing, il serait grand temps de commencer à le faire. Comme nous l’avons vu, les storytellings suscitent davantage l’attention de vos lecteurs et se servent de leurs émotions pour les pousser à l’acte d’achat.
Il s’agit donc d’un moyen de communication à ne pas négliger dans votre stratégie marketing !
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