La création d’une entreprise est un véritable parcours (du combattant). Chaque étape suppose d’avoir des connaissances techniques, fiscales, commerciales, comptables… Mais concentrons-nous aujourd’hui sur l’aspect juridique et posons-nous cette question : quel statut choisir pour votre création d’entreprise ? Vous avez le choix entre plusieurs options selon vos besoins, mais également selon vos objectifs professionnels.
Hiscox, entreprise d’assurance et Novaa Expertise, cabinet d’expertise comptable, vous apportent quelques éléments de réponse dans cette infographie :
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Choisir un statut juridique quand on est freelance
Être freelance, c’est travailler seul, mais pas forcément rester seul. Votre force, en tant qu’entrepreneur, c’est de vous faire accompagner par des partenaires et des professionnels. La CCI, l’expert comptable, ou encore les clubs d’entreprises sont des partenaires qui sont susceptibles de vous aider dans vos décisions stratégiques.
Pour commencer, sachez qu’un capital de départ facilite grandement l’entrepreneuriat, y compris en freelance. Malgré ceci, un capital financier n’est pas toujours nécessaire, selon le métier que vous allez exercer. D’ailleurs, avez-vous une idée sur l’orientation que votre entreprise va prendre ? Va-t-elle rester à taille humaine ? Allez-vous prendre des associés pour la voir grandir ? Quel niveau de CA avez-vous décidé d’atteindre ?
Si vous n’avez pas d’idée précise sur le métier, optez pour le SALARIAT. L’ouverture d’une entreprise n’est pas encore suffisamment mûre pour aboutir. Ce n’est que partie remise.
Une solution intermédiaire (salariat-entrepreneuriat) est le PORTAGE SALARIAL. Vous gardez une indépendance de fonctionnement (comme un freelance), mais vous ne gérez pas l’aspect administratif qui est assumé par l’entreprise qui vous emploie pour les missions.
Si vous avez trouvé votre idée de business, mais que vous souhaitez travailler en solo, tout en conservant une taille humaine et un chiffre d’affaires annuel proche de 33 k€, optez pour le statut d’ENTREPRISE INDIVIDUELLE. Le régime fiscal est laissé à votre approbation : microentreprise ou régime réel.
Choisir un statut juridique quand on travaille à plusieurs
Si vous êtes seul, avez-vous un apport financier suffisant pour démarrer votre activité ? Si oui, souhaitez-vous trouver des associés pour développer votre entreprise ? Si la réponse est toujours oui, pensez à différencier votre patrimoine personnel de votre patrimoine professionnel. Votre choix le plus logique est : un statut de société.
Le régime fiscal peut se décider entre : EURL/SARL/SASU/SAS
Chaque statut présente des avantages, mais aussi des inconvénients. Votre choix va donc dépendre de vos besoins et de vos objectifs en termes de développement d’entreprise.
Les statuts juridiques ne sont pas à choisir au hasard. Leur impact a son importance sur votre fonctionnement et vos obligations légales. Le statut EI microentreprise ne nécessite pas légalement l’intervention d’un expert-comptable, par exemple.
Même si son expertise est vivement recommandée pour vous aider à entrer dans votre rôle de chef d’entreprise, mais aussi pour vous guider vers la meilleure solution d’évolution pour votre entreprise.
Vous voulez en savoir plus ? Vous trouverez de nombreuses informations dans notre dossier : Devenir freelance : le guide pour choisir son statut.