Lorsqu’une entreprise se lance sur les réseaux sociaux, ou souhaite optimiser sa visibilité, une question se pose toujours : quand publier ? À quel moment l’audience est-elle connectée ?
Il existe différentes études qui déterminent les meilleurs horaires pour publier sur Twitter, Facebook, Instagram ou Linkedin.
Si on peut s’y fier au début, le mieux reste tout de même de s’adapter à son audience.
1. Connaître la journée type de ses prospects
Avant de décider si vous devez publier votre contenu le matin, l’après-midi, avant le dîner ou à tout autre moment, vous devez bien réfléchir et déterminer à qui votre contenu s’adresse.
Normalement, vous devez connaître le profil type de vos acheteurs et, par conséquent, leur journée type. Il est essentiel de savoir à quel moment de la journée ils se connectent, sur quels canaux et quel terminal.
Si votre prospect modèle est un étudiant, alors vous pouvez imaginer qu’il se connecte le matin dans les transports (entre 7h30 et 8h), durant sa pause déjeuner (12h-14h) et après les cours vers 17h. En semaine, les plus jeunes restent parfois connectés toute la soirée, vous pouvez aussi envisager un créneau entre 20h et 22h.
Si votre entreprise s’adresse aux adultes qui ont des horaires de bureau, vos plages seront différentes. Celles du matin et du midi sont similaires, par contre, en soirée, les horaires seront plutôt autour de 18h – 19h. Ensuite, les adultes consacrent généralement du temps à leur famille.
Tant que vous n’aurez pas étudié la journée type de vos acheteurs, vous ne pourrez pas connaître les meilleurs horaires. Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
2. Utiliser des outils gratuits
Si vous avez déjà une présence active sur les réseaux sociaux, des outils peuvent analyser votre audience et vous afficher les pics de connexion.
Commençons par le réseau social n°1 en France : Facebook. Son outil statistique vous permet de connaître les jours de la semaine où vos abonnés se connectent, ainsi que les horaires. Un graphique vous permet de naviguer jour par jour et de visualiser une courbe qui montre les variations de connexion. Vous pourrez optimiser votre calendrier éditorial à partir de ces informations.
Pour le trouver, rendez-vous dans l’onglet “Statistiques”, rubrique “Publications”.
Il existe le même principe pour Instagram. Si vous avez un compte professionnel, vous aurez accès à des statistiques. Dans la partie “Audience “, vous pouvez connaître les jours et heures de connexion de vos followers.
Pour Twitter, il faudra utiliser un outil externe comme Tweriod. Ce dernier analyse votre communauté et vous donne les heures de publication les plus pertinentes.
À lire aussi : Twitter : 6 outils d’analyse pour optimiser votre stratégie
Concernant LinkedIn, il n’existe pas d’outils spécifiques pour connaître les plages de publication recommandées. Cependant, via l’outil statistique, vous pouvez connaître les périodes d’engagement.
En affichant les taux d’interactions obtenus sur les 30 derniers jours, vous obtenez un graphique de ce style :
Vérifiez chaque pic : le jour et l’heure de publication. Vous devrez dégager une tendance qui vous permettra d’optimiser vos futures publications.
3. Utiliser des outils payants
Si vous gérez plusieurs réseaux sociaux, vous devez sûrement utiliser un outil spécifique pour planifier vos contenus, gérer votre veille, modérer les commentaires… Si ce n’est pas le cas, nous vous conseillons vivement de centraliser la gestion pour que ce soit plus simple pour vous.
Des plateformes comme Hootsuite et Buffer sont capables de détecter les heures où vos publications génèrent le plus d’interactions. À cet effet, elles vous proposeront de planifier automatiquement vos publications. Ce qui vous fera gagner du temps… et de l’engagement !
Utilisez ces différentes méthodes pour améliorer vos heures de publication.
Par la suite, analysez régulièrement les retombées pour détecter d’éventuels changements dans le comportement de vos utilisateurs. Ces derniers peuvent modifier leurs habitudes. Dans ce cas, vous serez prêt à réagir immédiatement pour conserver votre taux d’engagement.