Cloud public, cloud privé, ou encore hybride… Quel est le choix le plus adapté à votre entreprise pour stocker des données grâce au cloud computing ?
Afin de faire le bon choix, il y a plusieurs critères clé à comparer pour distinguer les avantages et les défauts de ces différentes solutions.
Le cloud public
Le cloud public est géré par un prestataire externe, qui héberge les données de l’entreprise à l’aide de sa propre infrastructure.
Le cloud privé
Le cloud privé consiste à stocker les données et les informations en interne, sur les serveurs propres de l’entreprise.
Maintenant que les termes sont bien définis, examinons les principaux points de différence entre ces deux solutions de cloud computing.
1) Le prix
Le prix est bien entendu un facteur important dans les choix d’un service cloud. Et, de manière générale, le cloud privé est plus coûteux à mettre en place et à maintenir que le cloud public.
En effet, il nécessite de posséder une infrastructure (serveurs, data centers) conséquente en interne, ce qui n’est pas à la portée de tous.
Il devient beaucoup plus intéressant pour les entreprises possédant déjà des ressources techniques de bonne taille.
D’un autre côté, le prix du cloud privé a tendance à être assez stable, là où les tarifs du cloud public évoluent en fonction des besoins.
2) La sécurité
La sécurité des données est bien entendu une préoccupation majeure de n’importe quelle organisation.
Les entreprises stockant un grand nombre d’informations sensibles préféreront certainement se tourner vers le cloud privé : étant entièrement dédié à l’entreprise, son accès est beaucoup plus restreint et protégé.
Qui plus est, avec un cloud privé, très peu de ressources (voire aucune) ne sont partagées avec d’autres organisations, limitant ainsi les risques.
Le cloud public, bien qu’il soit tout à fait fiable, présente fatalement plus de faiblesses à ce niveau.
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3) La flexibilité
Une entreprise ne cesse d’évoluer au cours du temps, et ses besoins cloud également.
Alors que vos ressources grandissent, la quantité de données à héberger peut être décuplée, et il est important que votre service cloud suive le rythme.
Dans cette situation, le cloue public fait preuve d’une flexibilité supérieure, puisque le prestataire peut rapidement augmenter votre capacité de stockage ou de téléchargement de données (moyennant finance, cependant).
Avec un cloud privé, une augmentation des besoins peut être problématique : si votre infrastructure ne permet pas d’héberger plus d’informations, des besoins : cloud public évolue plus facilement
4) La personnalisation
En termes de personnalisation, c’est très certainement le cloud privé qui ressort vainqueur.
Plus maîtrisable et contrôlable, il permet d’être au plus près des besoins de l’entreprise au niveau de l’hébergement et de la gestion de ses données, mais aussi de la performance du matériel et du réseau.
Le cloud public est, quant à lui, tributaire de son fournisseur et donc moins adaptable.
5) La rapidité
Un avantage indéniable du cloud public est qu’il peut être mis en place assez rapidement, étant complètement externalisé.
L’installation d’un cloud privé est plus longue et laborieuse, surtout si l’entreprise ne dispose pas d’une infrastructure suffisante en amont.
Une autre solution : le cloud hybride
Le cloud hybride est, comme son nom l’indique, à mi-chemin entre cloud privé et cloud public.
Avec un cloud hybride, une organisation peut par exemple gérer ses données en interne (cloud privé) et avoir recours à un service de cloud public si nécessaire, notamment en cas de hausse momentanée de ses besoins.
On peut aussi évoquer le cloud privé virtuel : il s’agit grosso modo d’un cloud public dont la sécurité est renforcée et la bande passante plus performante.
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