Créer son entreprise demande énormément de ressources, dont certaines sont forcément d’ordre financier ! Mais voilà, il n’est pas toujours évident de disposer du budget nécessaire pour lancer son activité, surtout si vous êtes jeune, avec des idées plein la tête.
Néanmoins, il faut savoir qu’en France, les porteurs de projet peuvent se faire accompagner et bénéficier de quelques aides bienvenues pour lancer leur entreprise. Codeur vous propose aujourd’hui de découvrir 7 d’entre elles.
(Article mis à jour le 15/03/2017)
1) Le Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise (Nacre)
Le Nacre est un programme d’accompagnement complet destiné aux créateurs d’entreprise et visant à les aider tout au long du processus de création.
Cet accompagnement intègre :
- Une aide au montage de projet durant 4 mois ;
- Une aide à la structuration financière (4 mois également) ;
- Une aide au démarrage et au développement de l’entreprise durant 3 ans.
Différents profils de personnes sont éligibles à la Nacre, par exemple :
- Toute personne de 18 à 25 ans ;
- Les bénéficiaires du RSA ;
- Les personnes de 50 ans et plus inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi…
La Nacre donne également accès à un prêt à taux zéro de 1000 € à 8000 € pour financer la création d’entreprise.
À lire aussi : Covid-19 & entrepreneurs : impacts sur l’activité et indemnisations possibles
2) L’Aide au chômeur créant ou reprenant une entreprise (Accre)
L’ACCRE s’adresse à toutes les personnes souhaitant créer leur entreprise, n’ayant encore jamais dirigé de société auparavant ou bénéficié de cette aide.
Cette aide vous permet d’être exonéré d’une partie de vos cotisations sociales, à condition que vos revenus d’activité annuels ne dépassent pas 39 228 € en 2017.
De plus, pour que l’exonération soit totale, vos revenus devront être inférieurs à 29 421 €.
En ce début d’année 2017, la durée de cette exonération pour les entreprise reste encore à être précisée ; cependant, pour les micro-entreprises, elle peut aller jusqu’à 3 ans.
3) L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce)
Pour prétendre à cette aide, il faut être un demandeur d’emploi indemnisé et bénéficiaire de l’Accre (voir plus haut).
Il s’agit ici de percevoir 45% du total de ses allocations chômage sous forme de capital. Le bénéficiaire disposera de la somme à la date d’immatriculation de son entreprise.
Pour obtenir cette aide, vous devez vous adresser à l’agence Pole emploi qui gère votre dossier.
À lire aussi : POC : 5 étapes pour réussir votre preuve de concept
4) Les aides de l’Adie
L’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) propose différents dispositifs pour aider les créateurs d’entreprise dans leur projet :
- Un microcrédit allant jusqu’à 10 000 € sur 48 mois ;
- Des contrats de micro-assurance pour développer votre activité en toute sécurité ;
- Un accompagnement personnalisé et des formations.
5) Le Contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)
Le Cape permet à tous les porteurs de projet de bénéficier de l’assistance d’une autre entreprise ou d’une association dans le développement de son activité. Cette aide peut être donnée sous forme de moyens techniques, matériels et/ou financiers.
Cependant pour bien définir les aides apportées par l’entreprise, ainsi que les retours attendus de la part du bénéficiaire, un contrat devra être établi. Celui-ci définira le programme de préparation à la création et à la gestion d’une entreprise, la nature et le montant des aides allouées, la période d’accompagnement ou encore les objectifs à remplir par le porteur de projet.
Ce type de contrat peut durer 12 mois et être renouvelé 2 fois (par écrit).
Tout porteur de projet intéressé devra s’adresser au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de sa ville pour bénéficier de cette assistance financière.
6) La Bourse French Tech
La Bourse French Tech s’adresse essentiellement aux TPE et PME innovantes immatriculées en France, avec un réel potentiel de croissance. Pour être éligible, il est nécessaire d’avoir déjà créé son entreprise (même individuelle) depuis moins d’un an.
Il en existe deux variantes :
- La Bourse French Tech, qui couvre jusqu’à 70 % de vos dépenses prévisionnelles pour un maximum de 30 000 € ;
- La Bourse French Tech “Emergence”, qui couvre jusqu’à 70 % de vos dépenses prévisionnelles dans la limite de 45 000 € et qui concerne les entreprises proposant une innovation de rupture à fort contenu technologique.
À lire aussi : Comment automatiser la gestion de sa TPE-PME ?
7) Les concours de création d’entreprise
On voit de plus en plus de concours récompensant les projets de création d’entreprise les plus ambitieux ou originaux par des aides financières. Mais c’est aussi un très bon moyen d’obtenir de la visibilité dès la création de son entreprise.
Parmi ces concours, on peut citer :
- Tremplin Entreprises : réparti dans 4 catégories, ce concours géré par le Sénat et l’ESSEC permet aux 4 gagnants de remporter chacun un prix de 10 000 € ;
- Concours Talents de la création d’entreprise : les 9 lauréats de cet événement se voient remettre des prix allant de 4000 € à 10 000 € dans de nombreuses catégories ;
- Prix Audace : adressé aux auto-entrepreneurs, ce concours décerne 8 prix d’une valeur de 4000 € aux projets les plus audacieux.
Découvrez également 10 autres concours dans notre article dédié.
Il existe de nombreux financements et des subventions destinées à appuyer les porteurs de projets et les PME. Les différentes sources indiquées dans cet article sont des opportunités à ne pas manquer pour financer son projet.
Découvrez également les différentes aides financières pour reprendre une entreprise.
Et si vous avez besoin d’aide pour la conception de votre charte graphique, la création de votre site internet, la rédaction de vos brochures ou la gestion de votre image sur les réseaux sociaux, n’hésitez pas à déposer un projet sur Codeur pour trouver les prestataires qui aideront votre projet à grandir !
Auteur de l’article original : Fabien Berthoux