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Affublé de ma plume vagabonde, je poétise le quotidien, depuis quelques années déjà.je tue le temps de mon épistolaire, avec ma muse-complice. Les heures, avinées de mes vers, puis victimes de mes rimes, se couchent sur du papier glacé, et meurent sous une hémorragie d’encre.je poétise le vent et ses murmures.je poétise le temps et ses tortures.je poétise la vie, de ses morsures.je poétise tout de mes vers enivrants, même si tout ne rime à rien.J’écris le temps d’une plume d’éternité, comme un bout de ciel dans un sablier. J’écris le vent d’une plume d’aile envolée, à l’horizon des moulins volubiles. J’écris l’ombre des hommes, à la lumière d’une plume.J’écris l’amour, sur de belles feuilles déflorées, d’un sang-d’encre, en couchant des mots d’émoi. J’écris ma matière, qui se grise de mots lumineux et sombres.J’écris, des cris de douleurs .Je crie, décrit des doux leurres. D’où l’heure d’écrire, à flot d’encre, flux et reflux de mes pensées diluviennes, abreuvant la terre féconde de mon âme. J’écris pour de nouveaux chapitres, et tourner de nouvelles pages, et pour n’être que le seul lecteur, du roman de ma vie.
L’écriture est une respiration de l’âme, une inspiration du cœur,jusqu’à l’expiration du corps. C’est une aventure, un voyage, une quête. Je suis tel un dieu créateur, créateur des unis-vers, où gravitent sous la matière noire de mon encre, des planètes lexicales, peuplées de rimes, et de soleils rayonnants d’images. Astres poétiques, suspendus au ciel béni de l’imaginaire.Oui, je suis un dieu créateur, créateur des unis-vers.
J’écrirai jusqu’à l’ivresse, jusqu’à être l’ivre des mots, comme une page qui s’effeuille et délivre l’aurore. Je ferai couler l’encre, jusqu’à y être recouvert. Recouvert de cette encre séculaire, cette encre universelle indélébile, aux confins du temps, qui me ponctuera d’un point final.
JLB.